Iaido
L’iaido est un art martial japonais qui vise à dégainer le sabre et trancher dans un seul mouvement. Son but est d’utiliser une technique en réponse à l’adversaire en tenant compte du lieu et du contexte de la situation.
Dans ce budō, on recherche la perfection du mouvement et l’efficacité technique.
Composé de trois kanji 居合道, l’iaido se traduit comme ceci
• vivre, exister , ou le chiffe 1 (居, i )
• l’harmonie, l’union (合, ai )
• la voie (道, dō )
Donc l‘iaido est la voie de vivre en harmonie ou la voie pour unifier l’être.
Cette discipline est a la fois martial et zen donc un vrai budō.
Cet art consiste a l’apprentissage de kata.
Les étudiants débutent avec des sabres en bois, pour progresser vers un sabre non tranchant (iaito) et ultimement ( après de nombreuses années) à un vrai katana.
L’iaido est une passion, une manière de vivre.
Dans ce budō, on recherche la perfection du mouvement et l’efficacité technique.
Composé de trois kanji 居合道, l’iaido se traduit comme ceci
• vivre, exister , ou le chiffe 1 (居, i )
• l’harmonie, l’union (合, ai )
• la voie (道, dō )
Donc l‘iaido est la voie de vivre en harmonie ou la voie pour unifier l’être.
Cette discipline est a la fois martial et zen donc un vrai budō.
Cet art consiste a l’apprentissage de kata.
Les étudiants débutent avec des sabres en bois, pour progresser vers un sabre non tranchant (iaito) et ultimement ( après de nombreuses années) à un vrai katana.
L’iaido est une passion, une manière de vivre.
Sensei
Photo Credit: Grace De Castro Phography
Sensei Dean Jolly s’est rallié au Dojo Shidokan au début des années 80 pour apprendre le Kendo sous la supervision de Sensei Funamoto. À ce moment, il eut l’opportunité de rencontrer également Sensei Okimura et de commencer l’apprentissage de l’Iaido. Étant dévoué et polyvalent, il a développé une grande amitié avec Robert Miller et Santoso Hanijoto, tous deux membres et futurs enseignants du Dojo à Montréal.
En tant qu’étudiant de Sensei Okimura, il a reçu un entrainement classique de la culture traditionnelle japonaise visant un développement progressif et lent. À cette période, l’Iaido Ohmori Ryu était principalement pratiqué en Amérique du Nord, un apprentissage qui demande des années d’enseignement.
Suivant une blessure qui mit fin à sa carrière de Kendo, il se consacre entièrement à l’étude de l’Iaido Muso Shinden Ryu et ZNKR.
Pour près de deux décennies, il a été le Sempai du Dojo Shidokan et, à la demande de Sensei Robert Miller à l’automne 2006, il accepte les responsabilités et enseigne l’Iaido au collège John Abbott.
Depuis, il enseigne et supervise à chaque semaine un groupe bilingue d’étudiants en Iaido, partageant son expérience et ses connaissances précieuses issues d’une très longue pratique à tous ceux et celles qui veulent découvrir et apprendre l’art de l’Iaido.
Il a participé aux tournois majeurs canadiens et également aux 1er et 2e championnats canadiens de Kendo.
Il détient présentement des grades 5e Dan en Iaido obtenu en 2013 et 2e Dan en Kendo.
Distinctions
2002 : Prix Esprit du combattant au championnat d’Iaido
2014 : Prix Shidokan de l’enseignement – Célébration du 40e anniversaire
2016 : Prix Esprit du combattant au 2echampionnat d’Iaido
2017 : Médaille d’argent au Mu Mon Kai Iaido Taikai à Toronto, ON.
En tant qu’étudiant de Sensei Okimura, il a reçu un entrainement classique de la culture traditionnelle japonaise visant un développement progressif et lent. À cette période, l’Iaido Ohmori Ryu était principalement pratiqué en Amérique du Nord, un apprentissage qui demande des années d’enseignement.
Suivant une blessure qui mit fin à sa carrière de Kendo, il se consacre entièrement à l’étude de l’Iaido Muso Shinden Ryu et ZNKR.
Pour près de deux décennies, il a été le Sempai du Dojo Shidokan et, à la demande de Sensei Robert Miller à l’automne 2006, il accepte les responsabilités et enseigne l’Iaido au collège John Abbott.
Depuis, il enseigne et supervise à chaque semaine un groupe bilingue d’étudiants en Iaido, partageant son expérience et ses connaissances précieuses issues d’une très longue pratique à tous ceux et celles qui veulent découvrir et apprendre l’art de l’Iaido.
Il a participé aux tournois majeurs canadiens et également aux 1er et 2e championnats canadiens de Kendo.
Il détient présentement des grades 5e Dan en Iaido obtenu en 2013 et 2e Dan en Kendo.
Distinctions
2002 : Prix Esprit du combattant au championnat d’Iaido
2014 : Prix Shidokan de l’enseignement – Célébration du 40e anniversaire
2016 : Prix Esprit du combattant au 2echampionnat d’Iaido
2017 : Médaille d’argent au Mu Mon Kai Iaido Taikai à Toronto, ON.
Débutants
Pour débuter l’Iaido, vous n’avez besoin que de vêtements de sport confortables. Nous vous recommendons par contre des genouillères de type Volleyball, si vous en avez. Si vous possédez un bokken (sabre en bois), apportez-le.
Vous pouvez débuter à tout moment.
Si vous avez déjà vos vêtements d’Iaido, vous pouvez les porter dès le premier cours.
Amenez aussi votre Iaito.
Nous vérifierons votre épée afin de s’assurer qu’elle est sécuritaire et prête à la pratique de l’Iaido.
Aucune lame tranchante (shinken) n’est tolérée au dojo.
Vous pouvez débuter à tout moment.
Si vous avez déjà vos vêtements d’Iaido, vous pouvez les porter dès le premier cours.
Amenez aussi votre Iaito.
Nous vérifierons votre épée afin de s’assurer qu’elle est sécuritaire et prête à la pratique de l’Iaido.
Aucune lame tranchante (shinken) n’est tolérée au dojo.
Uniforme
L’uniforme de mise dans ce dojo est le gi et le hakama noir. Bien que d’autres couleurs soient disponibles, par souci d’uniformité et d’humilité, le noir est idéal. Plusieurs types de tissus existent, et il vous revient de choisir la balance idéale entre coût, légèreté, durabilité, etc. Si vous avez des questions vous pouvez nous contacter. |
Nombres japonaisQue ce soit pour compter les étapes d’un waza, ou les répétitions, vous apprendrez, soit par exposition ou volontairement, les nombres de 1 à 10 en japonais.
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Mushin
Mushin, c’ est la non-pensée.
C’est une partie intégrale de l’iaido.Quand vous faites un kata, au début, vous pensez ma main est comme ça, mon piedva là, je bouge comme ca etc. C’ est la première partie, vous apprenez les étapes. Alors plus vous pratiquez, plus vous n’ avez plus à penser à la façon de faire le kata.
Plus vous pratiquez, plus la «programmation» s’intègre et la réponse automatique. Le kata devient une situation et vous répondez naturellement.
Quand j’ ai commencé il y a de nombreuses années l’ iaido, Okimura Sensei m’a dit que c’était comme manger de la soupe. Comme un petit enfant, vous apprenez («programmez») comment utiliser une cuillère, puis après de nombreuses tentatives, ça devient tout simple de manger de la soupe.
Les Japonais ont cette merveilleuse expression Mizu no Kokoro, l’esprit comme del’eau.
Lorsque la lune se reflète sur un étang tranquille, une image parfaite de la lune es formée, toute perturbation et l’image est déformée ou perdue. Les ondulations sont vos pensées conscientes, hésitations, fierté, nervosité.
Videz votre esprit, vivez dans l’instant et faites juste le kata. Mushin ne peut pas être expliqué, il doit être expérimenté.
Dans un vieux livre : «The zen way to martial arts » Taisen Deshimaru écrivait ces paroles de sagesse que je garde dans mon cœur quand je fais de l’iaido:
"L’essence du kata n’est pas dans les gestes eux-mêmes, mais dans l’attitude adoptée à leur égard; c’est ce qui le fait bon ou pas.
Vous ne devez pas penser : « Ce kata doit être effectué comme ceci ou comme cela. »
Au lieu de cela, vous devez former le corps-esprit pour créer, à chaque fois, un seul geste total mobilisant l’ensemble du ki, dans l’instant. Vivez l’esprit du geste, par la formation, le kata doit fusionner avec l’esprit. Plus l’esprit est fort, plus fort devient le kata
C’est une partie intégrale de l’iaido.Quand vous faites un kata, au début, vous pensez ma main est comme ça, mon piedva là, je bouge comme ca etc. C’ est la première partie, vous apprenez les étapes. Alors plus vous pratiquez, plus vous n’ avez plus à penser à la façon de faire le kata.
Plus vous pratiquez, plus la «programmation» s’intègre et la réponse automatique. Le kata devient une situation et vous répondez naturellement.
Quand j’ ai commencé il y a de nombreuses années l’ iaido, Okimura Sensei m’a dit que c’était comme manger de la soupe. Comme un petit enfant, vous apprenez («programmez») comment utiliser une cuillère, puis après de nombreuses tentatives, ça devient tout simple de manger de la soupe.
Les Japonais ont cette merveilleuse expression Mizu no Kokoro, l’esprit comme del’eau.
Lorsque la lune se reflète sur un étang tranquille, une image parfaite de la lune es formée, toute perturbation et l’image est déformée ou perdue. Les ondulations sont vos pensées conscientes, hésitations, fierté, nervosité.
Videz votre esprit, vivez dans l’instant et faites juste le kata. Mushin ne peut pas être expliqué, il doit être expérimenté.
Dans un vieux livre : «The zen way to martial arts » Taisen Deshimaru écrivait ces paroles de sagesse que je garde dans mon cœur quand je fais de l’iaido:
"L’essence du kata n’est pas dans les gestes eux-mêmes, mais dans l’attitude adoptée à leur égard; c’est ce qui le fait bon ou pas.
Vous ne devez pas penser : « Ce kata doit être effectué comme ceci ou comme cela. »
Au lieu de cela, vous devez former le corps-esprit pour créer, à chaque fois, un seul geste total mobilisant l’ensemble du ki, dans l’instant. Vivez l’esprit du geste, par la formation, le kata doit fusionner avec l’esprit. Plus l’esprit est fort, plus fort devient le kata